Poemas en Francés





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Poemas en Francés es un blog que pretende acercar poemas de lengua francesa al castellano
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"La traducción destroza el espíritu del idioma"

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Paul Verlaine -Monte sur moi...-
dimanche, mai 16, 2004
Monte sur moi...
Paul Verlaine (1844-1896)

Monte sur moi comme une femme
Que je baiserais en gamin
Là, c’est cela. T’es à ma main?
Tandis que mon vit t’entre, lame

Dans du beurre, du moins ainsi
Je puis te baiser sur la bouche,
Te faire une langue farouche
Et cochonne et si douce, aussi!

Je vois tes yeux auxquels je plonge
Les miens jusqu’au fond de ton coeur
D’où mon désir revient vainqueur
Dans une luxure de songe.

Je caresse le dos nerveux,
Les flancs ardents et frais, la nuque,
La double mignonne perruque
Des aisselles et les cheveux !

Ton cul à cheval sur mes cuisses
Les pénètre de son doux poids
Pendant que s’ébat mon lourdois
Aux fins que tu te réjouisses,

Et tu te réjouis, petit,
Car voici que ta belle gourde
Jalouse aussi d’avoir son rôle,
Vite, vite, gonfle, grandit,

Raidit... Ciel ! la goutte, la perle
Avant-courrière vient briller
Au méat rose : l’avaler,
Moi, je le dois, puisque déferle

Le mien de flux, or c’est mon lot
De faire tôt d’avoir aux lèvres
Ton gland chéri tout lourd de fièvres
Qu’il décharge en un royal flot.

Lait suprême, divin phosphore
Sentant bon la fleur d’amandier,
Où vient l’âpre soif mendier,
La soif de toi qui me dévore

Mais il va, riche et généreux,
Le don de ton adolescence,
Communiant de ton essence,
Tout mon être ivre d’être heureux.


Monta sobre mí...

Monta sobre mí como una mujer,
lo haremos a "la jineta".
Bien: ¿estás cómodo?... Así
mientras te penetro -daga

en la manteca- al menos
puedo besarte en la boca,
darte salvajes besos de lengua
sucios y a la vez tan dulces.

Veo tus ojos en los que sumerjo
los míos hasta el fondo de tu corazón:
allí renace mi deseo vencedor
en su lujuria de sueños.

Acaricio la espalda nerviosa,
los flancos ardientes y frescos,
la doble y graciosa peluquita
de los sobacos, y los cabellos.

Tu culo sobre mis muslos
lo penetran con su dulce peso
mientras mi potro se desboca
para que alcances el goce.

Y tú disfrutas, chiquito,
pues veo que tu picha entumecida,
celosa por jugar su papel
apurada, apurada se infla, crece,

se endurece. ¡Cielo!, la gota, la perla
anticipadora acaba de brillar
en el orificio rosa: tragarla,
debo hacerlo pues ya estalla

a la par de mi propio flujo. Es mi precio
poner cuanto antes tu glande
pesado y febril entre mis labios,
y que descargue allí su real marea.

Leche suprema, fosfórica y divina,
fragante flor de almendros
donde una ácida sed mendiga
esa otra sed de ti que me devora.

Rico y generoso, prodigas
el don de tu adolescencia,
y comulgando con tu esencia
mi ser se embriaga de felicidad.

Libellés :

posted by Alfil @ 10:39 AM  
1 Comments:
  • At 6:55 PM, Blogger Barcos en la Niebla said…

    Je sais que la fenêtre est un autre coffre
    invisible dans le paysage y entrer.

    Je sais que la poursuite des yeux jeter êtres vide nous fait éloigné
    de nous-mêmes.

    Nous savons aussi que l'amour est souvent le mot qui désigne toute âme qui

    nous chasse, et vous pouvez trouver un nid.

    …………..

    Maintenant que tout ce qui fait les yeux la nuit dans un endroit éloigné, je peux dire a été dans le vent.

    Je laisse un espace que possible pour plus de clarté naît de nouveau, et que rien n'est ce que j'ai dans mes mains, rien d'autres que l'apparition d'un désir.

    …………..


    Entre les mains il n'y a rien de plus que l'oiseau
    qui est la caresse que je vous ai donné,
    que l'eau n'est pas arrêté, que le miracle jetés
    pour oser jeter la pierre dans le miroir de mes croyances.
    Rien n'arrêtera cette lumière qui est à la recherche
    dans une des veines sombres qui me refroidit l'âme.

    …………..


    Il suffit de décider sur une feuille qui tombe
    entre mon ombre ou la rivière, peut-être défini
    par inadvertance double ma perception du temps
    et le courant me prend à l'infini.

    Hernán Sánchez Baros

     
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